En mai, caresse-toi comme il te plaît !

leculbordedenouilles



Fatiguée, je m’en vais me coucher dans mon grand lit, mais Morphée ne vient pas à moi et je ne fais que penser. Penser à toi, penser à moi, penser à nous. Tu hantes mes pensées, mais confinée nous ne pouvons pas nous toucher. Alors je t’appelle, mais tu ne réponds pas, je pense que tu dors déjà.

Je repense à tous nos moments, je pense à ta voix, à ton regard quand il parle de lui-même qu’il me dit qu’il m’aime et me désire, à ta bouche. Qu’est-ce que j’aime quand tu te mordilles les lèvres et que tu joues à me séduire.

Je ferme les yeux, je passe ma main sur mon cou, je sers un peu comme j’aimerais que tu le fasses.

Je rêve à ce que je veux, je veux être tienne. Oui, c’est ça, je veux être entièrement à toi et que tu t’amuses à me combler en me contrôlant. J’ouvre ma bouche, je lèche mes lèvres, je les mordille je touche mon visage avec ma main droite et je garde ma main gauche sur mon cou, mes doigts glissent jusqu’à ma bouche. Je lèche tendrement un doigt, deux doigts, trois doigts. Mes doigts sont trempés. Je descends tendrement, j’apprécie chaque parcelle de mon corps. Mon cou, mes épaules, je m’attarde sur mes seins, je passe mes doigts sur mes tétons je fais des cercles tout doucement et ils deviennent tout dur.

Je fais glisser ma main droite entre mes seins, pour arriver jusqu’à mon ventre. Ma main gauche se balade sur mon visage dans mes cheveux. J’attrape mon ventre, mes hanches, j’aime à me peloter j’admire mon corps avec mes mains je sens que je commence à me cambrer.

Je descends ma main sur ma hanche et j’arrive entre mes cuisses que j’attrape.

Qu’est-ce que j’aime cet endroit doux, moelleux, j’aime glisser mes doigts entre mes cuisses.

Je sens que je commence à dégouliner.

Crédit : La moustache de la dame

De ma main droite, doucement, je commence à être attirée par mes lèvres, mes doigts glissent de ma vulve a mon clitoris. Ma main gauche s’amuse à toucher tout mon corps. Je t’imagine m’embrasser partout. Et je sens à chaque baiser que tu aimes mon corps, que tu me désires et je commence déjà à jouir. Je t’imagine descendre doucement, embrasser mes cuisses, t’amuser à me laisser fébrile. Au moment où je m’y attends le moins tu te mets à lécher ma vulve en allant jusqu’à mon clitoris. Je suis en extase, plus un son ne peut sortir de ma bouche, je te vois me lécher et aimer à me voir perdre pied. Je n’en peu plus, je ne veux qu’une chose que tu sois là.

Alors je commence à glisser un doigt de ma main droite, tout en titillant mon clitoris avec la gauche.

Je n’ai jamais autant joui seule, penser à tout ce que tu vas me faire quand on se verra me rends totalement incontrôlable. Et je laisse sortir un cri. Je continue à en rajouter puis, je me lève. Je m’accroupis et puis je finis par me lâcher m’abandonner à mon plaisir.

C’est la première fois que j’ai un orgasme seule. La première fois que je m’autorise à me toucher, à m’aimer, à me combler. Je m’aime, je t’aime et j’ai hâte de te retrouver pour te communiquer toutes mes pensées et que l’on se mette à baiser jusqu’à ne plus pouvoir bouger.

Iris



L'incarnation du magazine, avec sa propre personnalité, ses propres aventures et ses propres récits. Il est libre, ouvert et souvent incorrect. Derrière lui se cache tout.e.s les rédactr.ices.eurs qui ne veulent pas donner leurs identités lors de certaines histoires. Il est la liberté d'être ce qu'on veut à jamais : Épanoui et en train de manger des pâtes !

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