Que fait Le Cul pour les droits des femmes ?

Nous sommes les 8 mars et ce n’est PAS la journée de la femme. Absolument pas. Aujourd’hui est La journée de la Lutte pour les droits des femmes. C’est-à-dire que l’on célèbre le combat pour l’égalité, que l’on regarde le chemin parcouru et celui qui nous reste à faire.

Dans ce sens, nous nous sommes demandé :

Que font les membres de l’équipe du magazine Le Cul Bordé de Nouilles pour aider à faire avancer les droits des femmes ?

« J’écris des articles pour le magazine Le Cul Bordé de Nouilles depuis quelques mois ! La journée de lutte pour les droits des femmes n’est pas une journée de la femme normative, avec des réductions sexistes sur les machines à laver ou les sous-vêtements… C’est une journée qui célèbre les progrès de notre société envers la condition des femmes, le féminisme et ses victoires, rappelle les droits acquis par le passé et ceux que nous attendons encore -pour lesquels on lutte tant chaque année sans relâche- ! Cette journée nous célèbre aussi Nous, les femmes, au-delà de toute lutte. 

De mon côté, pour faire avancer les esprits trop étroits vers la lumière divine de la déconstruction.

J’éduque et partage mes pensées à mon échelle.

Que ce soit sur mes deux comptes Instagram à travers des stories et publications assez polémiques, en laissant place aux débats en messages privés et en écrivant ici désormais.

Avant la pandémie, c’est en soirée et lors de nouvelles rencontres que je partageais ma vision progressiste et bien entendu féministe.

J’ai aussi un site internet qui propose toutes mes anciennes publications artistiques Instagram qui pour la plupart sont accompagnées de textes amenant à la déconstruction de notre société patriarcale. Et cela ne passe pas que par le terme « féminisme » très vague finalement, mais par des textes bienveillants envers le corps de la femme et sa diversité, l’acceptation de celle-ci, de sa sexualité, de l’amour inconditionnel, le polyamour… et autres sujets qui me concernent personnellement. J’attache une grande importance aux sujets qui me concernent, car il serait malvenu, voire culotté de parler à la place de personnes concernées quand on ne l’est pas. 

Pour faire avancer les droits des femmes, je déconstruis surtout les tabous, les stéréotypes de genre et autres injonctions.

Nous vivons dans une société hétéronormée (une société pensée pour les personnes hétérosexuelles uniquement) et je suis bisexuelle, société mono-amoureuse alors que je suis polyamoureuse et évidemment une société faite pour et par les hommes cisgenres alors que je suis une femme. J’ai donc le sentiment que mon devoir est de trouver ma place sans changer qui je suis, alors je dois changer la société. Les discriminations n’ont pas de place dans notre Monde ! J’espère aussi avoir le temps et la possibilité cette année de publier un livre-photographique féministe regroupant mes projets photographiques les plus appréciés avec -en complément- divers textes abordables et d’utilité publique. Pour finir, mes études en sciences psychologiques attestent de ma curiosité d’esprit et de mon désir d’aider dans l’avancement des droits des femmes. Si vous saviez toutes les études scientifiques qui donnent raison aux mouvements féministes… « 

Noémie Rodrigues-Ribeiro Bonnefoy, Rédactrice

« Je ne sais pas si j’arrive à faire avancer cette lutte. Mais à mon niveau, je partage. Je lis et je me documente. J’ai intégré un club de lecture qui me permet d’échanger tout en apprenant ce qui est déjà en place. Après j’essaye de plus défendre ma place, de plus défendre le fait que je sois égale à n’importe quel homme. »

Laura Derrien, Photographe

« En tant que jeune femme ayant évolué dans une famille où clairement la personne active n’était pas pourvue de sexe masculin.

On peut dire que j’ai toujours grandi en pensant qu’il était normal pour une femme d’entreprendre, d’avoir de l’ambition.

Mais aussi de gérer entièrement une famille de 3 enfants avec un petit pois à la place du cerveau. C’est seulement depuis mes débuts dans la jeune vie d’adulte que j’ai réellement commencé à me poser des questions sur la place de la femme dans la société. Longtemps je ne me suis pas considérée comme féministe, toujours, car j’associais féminisme à une partie de la population beaucoup trop énervée, et que je ne comprenais pas pourquoi. Heureusement que Le Cul m’a adopté, et que peu à peu je suis sortie de ma bulle pour m’ouvrir vers de nouvelles façons de m’informer sur ces sujets. Je suis encore loin de tout savoir, et c’est là qu’arrive la question de mon engagement.

Concrètement, qu’est-ce que je peux faire pour faire pencher la balance ? 

Pour moi, informer et m’informer sont des manières rapides et gratuites pour planter le haricot de la prise de conscience dans mon entourage. Le but n’est pas de culpabiliser, ni d’imposer mes opinions, mais plutôt de poser l’information, et de laisser la personne en faire ce qu’elle en souhaite. Si ça fait germer des questionnements et par la suite aider à une prise de conscience, cela peut, comme pour moi, changer le regard que l’on a de la société actuelle.

Être plus consciente du harcèlement de rue ou du sexisme, me permet aussi de réagir plus rapidement lorsque je suis témoin de ce genre de comportement.

Quand je vois une personne mal à l’aise face à un inconnu, ou même une agression, j’essaye de réagir comme je le peux. Je ne dis pas que je me jette sur l’agresseur en criant et manquant d’avoir 5 côtes cassées. Mais j’essaye simplement d’approcher la personne en trouvant des subterfuges pour la tirer de là. Il n’est pas obligatoire de passer par la violence. Parfois, réagir suffit. Je n’arrive plus à rester les bras croisés, en fait. Plus on réagira, et plus on se lèvera contre ces violences quotidiennes, plus vite ces comportements disparaîtront !

Et comme je ne veux pas non plus raconter toute ma vie, j’aimerais juste ajouter une dernière chose, que je fais, qui est plus dans mon domaine, qui est l’illustration et le design graphique. En bref, j’essaye au maximum de soutenir financièrement des artistes et des meufs qui font des choses extraordinaires avec leurs petites mains. En fait, je m’entoure de plus en plus de personnes talentueuses, et comme c’est un milieu déjà précaire, et encore plus pour la femme, dès que je le peux je partage leur travail, je les soutiens moralement, et si je peux leur acheter de belles illustrations pour les soutenir, et en plus décorer mon intérieur, je le fais !

Pour finir, je dirais aussi d’aller à notre rythme, sans culpabiliser. Peut-être qu’en ce 8 mars, tu prendras conscience de nouvelles choses, peut-être que tu ne seras pas du tout d’accord avec d’autres, ce n’est pas grave. Petit pas par petit pas, on finira par y arriver. »

Oriane Heidinger, Graphiste

« En tant qu’homme hétéro et cisgenre, j’essaye constamment de me remettre en question face aux groupes minoritaires auxquels je n’appartiens pas. Tout d’abord, j’évite tous simplement d’avoir des comportements sexistes à l’encontre des femmes. Je fais attention à dénoncer ce genre de comportement de la part d’autres hommes ou même de femmes. Il est important de préciser que cette attitude est parfaitement normale. Je ne me permettrai pas de m’en venter, le respect des uns et des autres faisant partie de mon éducation. En suite, je me renseigne beaucoup sur les mouvements féministes à travers des livres, des vidéos, des podcasts ou encore des magazines. (COMME LE CUL BORDÉ DE NOUILLES) Je partage aussi des articles, des combats et des informations quelconques à travers des posts internets. (COMME LES POSTS INSTAGRAM DU CUL BORDÉ DE NOUILLES)
Enfin, je fais attention à tous simplement considérer tous les humains de la même manière. Car, de ce que j’ai pu comprendre, les personnes féministes veulent tout simplement une égalité des sexes. Pour terminer, je dirais que je fais mon maximum au quotidien pour défendre les droits des femmes à travers de simples petites actions. Et je reste ouvert à toutes propositions de contributions.(COMME ÉCRIRE CES PETITS MOTS POUR LE CUL BORDÉ DE NOUILLES) »

Ayrton , Chef de projet

« Qu’est-ce que je fais pour faire avancer la lutte pour les droits des femmes ? Eh bien, je fais ce que je veux, je dis ce que je veux et je n’ai pas peur de le faire. Je me fiche des diktats, des stéréotypes et surtout des bien-pensants.

Je lutte en étant fière, heureuse et épanouie.

Et puis, vous avez vu l’équipe de choc que j’ai recruté au sein du magazine ? Voilà un de mes plus beaux combats ! Donner la parole à des personnes merveilleuses qui défendent leurs valeurs de manière juste.

Le Cul bordé de Nouilles Magazine, c’est notre arme. »

Gaëlle, Rédactrice Cheffe

L'incarnation du magazine, avec sa propre personnalité, ses propres aventures et ses propres récits. Il est libre, ouvert et souvent incorrect. Derrière lui se cache tout.e.s les rédactr.ices.eurs qui ne veulent pas donner leurs identités lors de certaines histoires. Il est la liberté d'être ce qu'on veut à jamais : Épanoui et en train de manger des pâtes !

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