Le Déni de Grossesse, on en parle.

Aujourd’hui, nous allons parlé d’un phénomène qui peut toucher jusqu’à 2000 femmes par an. Un phénomène encore mal connu qui pourtant chamboule la vie de chacun. Pour se faire, nous avons eu la chance d’interviewer Lilie de « Maman débordée, ou pas » qui a deux jolis enfants, tous les deux issus de deux dénis de grossesse ! Lilie est une blogueuse Lifestyle, en couple avec ces deux petits bouts qui parle de la maternité avec amour et humour.

Alors quoi de mieux qu’un beau témoignage pour comprendre ?

Le déni de grossesse, c’est quoi ?

Le déni de grossesse est le phénomène qui se passe lorsqu’une femme est enceinte sans le savoir. C’est une grossesse qui se déroule sans symptôme. Oui, c’est tout à fait possible, la femme peut de pas le savoir. En effet, l’enfant se développe en longueur, ce qui fait que le ventre arrondi, typique de la femme enceinte, n’existe pas ou encore les règles sont toujours présentes. Il est donc quasiment impossible de découvrir la grossesse, sans faire de test précis.

Il faut savoir qu’il y a deux types de déni, le déni partiel qui est le fait que la femme découvre sa grossesse avant l’accouchement et le déni total, où la grossesse n’est découverte qu’au moment de l’accouchement, lors des premières contractions.

Quelles sont les causes du Déni de grossesse et qui peut être touché ?

On ne sait pas ! C’est une manifestation que l’on ne connaît pas encore très bien. On peut tout de même dire que les psychologues s’accordent pour dire que cela pourrait résulter d’une puissante défense psychique contre l’idée d’une grossesse et de ses conséquences. Il est particulièrement faux de dire que les adolescentes et les jeunes femmes sont le plus touchées par ce phénomène. Cela peut arriver à n’importe quelle femme, à n’importe quel couple. On ne peut donc que conseiller d’être à l’écoute de son corps et de se renseigner.

Lilie, raconte nous ton histoire.

Avant d’avoir ton premier enfant, dans quel état d’esprit étais-tu par rapport à la grossesse ?

Depuis mon plus jeune âge je désirais avoir des enfants.j Mais je n’avais pas décidé à l’âge auquel je voulais que cela arrive. C’est là que l’on se rend compte qu’on ne gère pas tout !

Quand et comment as tu su que tu étais enceinte ?

J’étais en apprentissage, j’ai fais un malaise pendant le cours. J’ai été transporter à l’hôpital et on a découvert, après multiples examens, que j’étais enceinte.

Quel âge avais tu à ce moment là ?

18ans et demi.

Quel était ton style de vie ?

Je vivais chez mes parents. J’étais en apprentissage, c’est-à-dire un coup à l’école, un coup en entreprise, tout se passait très bien !

Quel était ta première pensée ?

Sur la grossesse, avant de savoir précisément à quelle semaine j’en étais, je me suis dit que je ne pouvais pas garder cet enfant, en prenant en compte la situation. Même si en y pensant, l’avortement m’embêter réellement. Je tiens à préciser que c’est un bébé pilule et préservatif, comme quoi, rien n’est sûr.

Qu’est-ce qui se passe dans ta tête à ce moment là ?

Un mélange de peur et de joie, en même temps c’est très difficile de décrire la situation à ce moment précis.

Comment la situation a été prise par ton entourage ?

Cela a été compliqué pour tout le monde, j’étais toute jeune, sans emploi fixe … Mais j’ai eu un super entourage qui m’a aidé et qui m’a soutenue.

Après que ta grossesse ai été annoncée, qu’est-ce qui s’est passé dans ta vie, comment a t-elle évolué ?

J’ai repris un autre apprentissage, après le travail mais c’était compliqué, j’ai donc décidé de rester auprès de mon enfant la première année de sa vie .

Comment s’est passé l’accouchement ?

L’accouchement fut compliqué mais malgré cela j‘en garde un bon souvenir ! J’ai accouché après terme, avec une péridural qui n’a pas fonctionner assez longtemps, et un accouchement sous forceps … très douloureux .

Quelle a été ta réaction lorsque tu as su que cela t’arrivait une deuxième fois ?

Bonne … Après avoir fait le test pipi car je n’avais pas eu mes règles, je savais que j’étais déjà bien avancée dans ma grossesse, mon conjoint pensais que non, mais pourtant j’avais bien raison ! Haha !

Et maintenant, après tout ça, que penses tu de cette aventure ?

C’est quelque chose qui n’est pas facile. Mais nous avons 3 mois, ou encore moins, mais dans mon cas 3 mois pour préparer l’arrivée de mes enfants. C’est aussi compliqué psychologiquement. Le jugement des gens est dur, car non, on ne le fait pas exprès ! Notre corps réagit d’une façon et on ne choisi pas du tout que cela arrive, croyez moi j’aurais aimé avoir une grossesse complète de 9 mois.

Qu’est-ce que tu pourrais dire aux femmes qui se retrouveraient dans ce cas ?

Ce n’est pas facile de vivre cette situation, autant pour nous, que pour nos familles. Il faut faire face et se dire que vous n’êtes pas seule dans cette situation et surtout que vous n’êtes pas folle ! C’est malgré tout une belle aventure et il faut en profiter surtout que cela passe encore plus vite !

Un grand merci à Lilie pour sa gentillesse et sa bienveillance !

Le conseil du Cul bordé de Nouilles :

La grande force de l’être humain est de pouvoir apprendre ! Nous vous conseillons donc de vous renseigner sur le déni de grossesse, juste comme ça pour savoir que cela existe ! Si cette situation vous arrive, n’hésitez pas à trouver des femmes qui ont aussi été dans ce cas pour en parler, écrivez nous et nous vous dirigerons au mieux. Dans tous les cas, protégez vous, faites attention à votre contraception et prenez soin de vous !

L'incarnation du magazine, avec sa propre personnalité, ses propres aventures et ses propres récits. Il est libre, ouvert et souvent incorrect. Derrière lui se cache tout.e.s les rédactr.ices.eurs qui ne veulent pas donner leurs identités lors de certaines histoires. Il est la liberté d'être ce qu'on veut à jamais : Épanoui et en train de manger des pâtes !

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