Qui a plâtré le sexe de Jimi Hendrix ?

The Plaster Casters of Chicago !

« The Plaster Casters of Chicago » on dirait un nom de groupe de rock, mais ça n’en est pas un. Quoi que …

Le duo des Plaster Casters était à l’origine composé de Cynthia Plaster-Caster, de son vrai nom Cynthia Albritton, et de son amie surnommée ‘Pest’. Par la suite, ‘Pest’ sera remplacée par Dianne Plaster-Caster, qui a pris aujourd’hui sa retraite.

C’est l’histoire de deux filles, étudiantes en Art le jour et grande fans de Rock la nuit.

Elles étaient même plus que ça, elles étaient de réelles groupies. Et comme n’importe quelle groupie, elles avaient envie de garder quelque chose de personnel et de symbolique de leur idole.

Cynthia Plaster Caster poses for a portrait at the Michael Mauney Studio in Chicago, IL, January 1969.

Ça c’est la première étape de la formation du duo, la deuxième c’est Cynthia elle-même qui nous la donne dans le merveilleux documentaire Arte « Tellement fan : les groupies contre-attaquent » :

« Mon prof d’arts-plastiques m’avait donné un projet à réaliser pendant le week-end  »Faire le moulage en plâtre de quelque chose de dur » »

Ce week-end là, un groupe de rock qu’elle adore, joue dans sa ville et elle cherche une excuse pour finir dans la chambre d’un des musiciens.

EUREKA !

Elle décide de leur demander de l’aide pour son projet ! Et quoi de plus dur qu’un pénis ?

C’est ainsi que « The Plaster Casters of Chicago » sont nées, grâce à une passion et un projet d’art. (Et un peu d’humour et d’audace aussi.)

The Plaster Casters of Chicago

Cynthia explique le fonctionnement très simple de leur entreprise. Une fille allait dans la chambre avec le rockeur et faisait en sorte qu’il ait une belle érection qui tienne quelques minutes. (Certains disent que c’était à grand coup de fellations, c’est fou ce qu’on ne ferait pas pour l’art hein). Pendant ce temps-là Cynthia préparait la mixture de plâtre dans laquelle le musicien allait y planter sa verge. Bien lubrifiée s’il vous plait ! En effet, Cynthia explique qu’il est très important de lubrifier les poils pour faire un moule, sinon il faudra les retirer un par un et c’est chiant pour elle. C’est d’ailleurs ce qu’il s’est produit avec Jimi.

Zizi de Jimi, oklm.

Jimi qui ? Seulement, Jimi Hendrix.

Cynthia continue encore aujourd’hui son art, elle a même commencé depuis 2010 à mouler des poitrines de musiciennes et ça, on aime !

On a voulu vous parler de leur art, premièrement parce qu’il est méga cool et deuxièmement parce que ça nous pose pas mal de questions.

Pourquoi la fan-attitude se tourne très souvent vers le sexuel ? On aime un artiste pour son art et pourtant on finit la plupart du temps à vouloir lui faire des enfants. #JasonMOMOA4life

Certes, on adore la collection de Cynthia, mais dans la rédaction du Cul bordé de Nouilles, on est un peu étranges alors on n’est pas une référence. Est-ce que vous, vous assumeriez cette collection dans votre salon ? Sous couvert de l’art ?

Et en vérité, les gens qui ont acheté ses moules de bites, pensez-vous vraiment que c’est seulement pour décorer leur étagère ? Ouais bien-sûr, ouais.

Tout ça pour dire qu’on a quand même adoré cette idée et que l’on se dit qu’on aimerait bien avoir une collection de zizis d’ex, histoire de se remémorer les bons moments passés ensemble. On peut en faire de belles poignées de portes finalement.

PS : On trouve des kits de moulage de zizis hyper facilement sur Internet ! (clin d’oeil, clin d’oeil)

À demain !

L'incarnation du magazine, avec sa propre personnalité, ses propres aventures et ses propres récits. Il est libre, ouvert et souvent incorrect. Derrière lui se cache tout.e.s les rédactr.ices.eurs qui ne veulent pas donner leurs identités lors de certaines histoires. Il est la liberté d'être ce qu'on veut à jamais : Épanoui et en train de manger des pâtes !

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