Le permis de niquer.

Pour aller sur le trottoir, on passe le permis piéton à la maternelle. Sur les pistes cyclables, on passe le permis vélo en primaire. Pour aller sur la route en deux roues, on passe le BSR au collège. Et pour aller sur la route en quatre roues, on passe le permis voiture à la majorité. Le permis de chasse, le permis bateau, …

Nous passons un permis pour toutes les choses qui touchent à notre sécurité et à celle des autres. On passe une formation pour être sur de ne pas se mettre en danger, ni de blesser qui que ce soit.

Alors pourquoi pas le permis de niquer ?

Parfois quand je me promène (dans la rue, sur doctissimo,…) et que j’entends des aberrations dans la bouche des gens, je me dis que ce qu’il manque vraiment au pays aujourd’hui, c’est une police du cul.

Donnons quelques exemples concrets #Truestory :

« Je suis enceinte. Est-ce que si mon bébé est une fille et que mon copain éjacule à l’intérieur de mon vagin, mon bébé peut-il tomber enceinte ? » INTERDIT DE NIQUER.

« J’ai envie de niquer parce que je pense que le plaisir est un besoin naturel. » PERMIS DE NIQUER.

« Je ne me protège plus avec mon copain parce qu’on s’est protégé la première fois que l’on a niqué, alors ça protège des maladies pour toujours. » INTERDIT DE NIQUER.

« J’aime essayer avec un partenaire consentant des choses, même sales, peu importe ce qu’en pense la morale.» PERMIS DE NIQUER.

« Je ne nique jamais la lumière allumée parce que je ne veux pas qu’il voit mes seins bouger. Parce que dans le porno, ça bouge pas. » INTERDIT DE NIQUER.

« J’aime raconter tous les détails de mon coït à mes copines. » DOUBLE PERMIS DE NIQUER. (surtout si t’es ma copine à moi)

« Si la lubrification naturelle ne suffit pas, j’utilise du beurre. » INTERDIT DE NIQUER.

« J’aime être un cobaye pour les nouvelles expériences sexuelles de mon partenaire. » PERMIS DE NIQUER.

« Je met des objets de tous les jours dans l’anus de mon copain, objets dont tout le monde peut se servir dans ma colocation, mais ça je le dis après utilisation. » INTERDIT DE NIQUER.

« Est-ce que si je prend plusieurs pilules en même temps, ça fait effet pilule du lendemain ? » INTERDIT NIQUER.

« La sexualité est quelque chose de l’ordre de l’intime, c’est pourquoi j’ai choisi de me préserver jusqu’au mariage. » PERMIS DE NIQUER.

«  Est-ce que si je lave le préservatif, je peux le réutiliser avec un autre ? » INTERDIT DE NIQUER.

« Je suis une bête de sexe, les filles jouissent tout le temps avec moi. » INTERDIT DE NIQUER.

« Je ne me protège jamais parce que la capote c’est chiant. » INTERDIT DE NIQUER.

« J’adore doigter les filles pendant qu’elles dorment, sans qu’elles le sachent. » INTERDIT DE NIQUER et va à la case prison.

« Elle se mord la lèvre, c’est qu’elle a envie de moi à coup sûr. » INTERDIT DE NIQUER.

« Le sexe, c’est quelque chose de sale. Mais c’est pour cela que c’est bon. » PERMIS DE NIQUER.

« Le clitoris ? C’est une légende. » INTERDIT DE NIQUER.

« Je couche avec mon frère parce qu’on s’aime beaucoup. » INTERDIT DE NIQUER.

« Je trouve que s’intéresser à la vie sexuelle des gens par les rumeurs est tout simplement une version du voyeurisme malsaine. » PERMIS DE NIQUER.

Toutes ces réflexions sont réelles et actuelles, entendu notamment dans les interventions sur la sexualité en lycée et dans mon entourage personnel. Je pense qu’il y à encore pleins d’autres exemples de cela pour vous prouver que ma police du cul est une idée révolutionnaire pour toute l’humanité entière.

Je tiens à préciser que je ne suis pas là pour juger qui que ce soit, je parle de « l’interdiction de niquer » dans certaines situations pour le propre bien-être de certaines personnes qui se mettent en danger par idiotie ou ignorance. Et qui par conséquent peuvent mettre en danger leurs partenaires. J’émets juste l’idée que pour pratiquer le coït en toute sécurité, il faut connaître certaines choses de bases que l’on acquiert avec la maturité : Le sexe est fait pour se faire plaisir, mais il faut se protéger et protéger les autres, il faut le faire par envie et non par obligation, il faut le faire parce qu’intiment on en a envie et on a envie de partager quelque chose. (Et lorsque l’on parle de maturité, on ne parle en aucun cas d’âge).

Rappelons à tous que la base de la sexualité, ce n’est pas le sexe. La base c’est le respect, la confiance, la communication et le consentement !

Le safe sex, c’est important. Même si les préservatifs internes ou externes sont primordiaux pour se protéger de toutes les IST, on parle aussi de safe sex pour les blessures physiques et psychologiques. Parce que soyons francs, l’acte sexuel c’est quelque chose d’aventureux. Même avec son permis de niquer on peut se casser le bras en tombant du lit, casser le frein d’un garçon, ou encore s’assommer en se cognant la tête sur le coin d’une fenêtre parce qu’on est en amazone et que notre partenaire a des coups de reins aussi violent que le ferait Zeus. Après je dis ça je dis rien, hein.

C’était pas moi, c’était une copine.

Et toi t’en penses quoi ?

A demain !

L'incarnation du magazine, avec sa propre personnalité, ses propres aventures et ses propres récits. Il est libre, ouvert et souvent incorrect. Derrière lui se cache tout.e.s les rédactr.ices.eurs qui ne veulent pas donner leurs identités lors de certaines histoires. Il est la liberté d'être ce qu'on veut à jamais : Épanoui et en train de manger des pâtes !

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