On entend souvent parler chez la nouvelle génération, de virginité, des premières fois et de ce que cela signifie pour eux. Et étrangement, une question revient souvent : « Doit-on dire que l’on est vierge la première fois ? »
Notre réponse est OUI, mille fois oui.
C’est important de dire la vérité, parce qu’on ne fait pas l’amour de la même manière lors d’une première ou d’une millième fois. On ne s’attarde pas sur les mêmes choses, on ne pose pas les mêmes questions, on n’a pas le même rythme.
Mais finalement, cette question soulève quelque chose de plus profond qui est très encré dans cette nouvelle génération : le discrédit de l’inexpérience. Comme si le fait de ne pas avoir une grande expérience sexuelle était signe de mauvaise prestation. On remarque bien la pression de performance à travers cela et c’est dommage. Parce que l’inexpérience est si douce et si charmante.
Pour vous le montrer, nous avons un très joli témoignage d’une femme qui a fréquenté un garçon dans les débuts de sa sexualité et qui ne regrette rien.
Témoignage :
J’ai rencontré ce garçon un peu par hasard. Il était timide mais on voyait son caractère dans ses yeux. Je le taquinais souvent, le titillais, le charmais pour m’amuser. Il rougissait à chaque fois, c’était mignon. Mes yeux ne le voyaient pas comme un homme, il était jeune, joli, sympathique mais mes pensées vers lui s’arrêtaient à son âge.
Et puis, je ne sais pas, un geste vers moi de sa part, a fait changer mon regard sur lui. Ses yeux sont devenus profond, son sourire charmant et son corps attrayant en quelques heures, comme ça.
Je me souviens qu’il disait qu’il me voulait parce que je le fascinais. Il voulait connaître mes histoires, il voulait rencontrer mon corps, il voulait l’aventure que je représentais à ses yeux. Dans ma tête de n’entendais que Dalida qui chantait :
« Il venait d’avoir 18 ans, il était beau comme un enfant, fort comme un homme… »
Il avait eu 18 ans trois mois avant notre rencontre. Ce garçon venait d’avoir son bac alors que je peinais à me rappeler mon lycée mais il était si beau. Il avait cette soif de découverte, cette curiosité dans le regard et cette impatience dans le corps. Je me rappelle qu’il ne m’a pas dit que c’était sa première fois mais je le savais, je le sentais. Il m’a rappelé moi à son âge qui mentait aussi sur mon expérience et cela m’a touché.
La première fois que nous nous sommes retrouvés nus ensemble, j’ai posé mes doigts sur sa hanche et il a joui. Il était gêné et moi je riais aux éclats ! Je l’ai trouvé si charmant à ce moment-là la main humide, les yeux apeurés et mon draps taché. C’était si naturel, il a été surpris de sa propre excitation, comment lui en vouloir ? C’était un compliment pour moi.
Les mois qui ont suivi, nous avons partagé beaucoup de moments intimes où il m’apprenait la douceur de son innocence et où je lui apprenais ce que m’avais appris l’expérience. Je prenais soin de lui pour que ces premiers souvenirs sexuels soient merveilleux. J’avais envie qu’il comprenne dès le départ la beauté, l’érotisme et le plaisir !
Je lui ai appris le respect à travers l’acte et il m’a appris que l’inexpérience était fabuleuse car elle apportait une carte vierge pour un nouveau voyage.
« Il venait d’avoir dix-huit ans, c’était le plus bel argument de sa victoire « .
Alors oui, on a moment de notre vie sexuelle, nous sommes expérimentés et c’est tellement beau. On vous souhaite de le rester le plus longtemps possible pour continuer à découvrir des nouvelles choses, des nouveaux plaisirs et des nouvelles folies !
À demain !
Et oui. J’ai eu cette chance d’avoir été initié par une femme qui avait déjà un peu de pratique. De l’écoute (je lui ai dit de suite), de la patience et la découverte des principes de bases : le respect, le dialogue franc.